A PROPOS

Certains visiteurs m’ont fait le reproche d’avoir mis trop de textes sur ce site.

Okay. J’ignore ce qu’ils cherchent, mais un scénario, c'est parfois plus de 100 pages à lire.

On en trouve à peine qlqs unes ici. C'est à la fois rien, beaucoup

D’autres l’ont trouvé « austère » - Bon, c’est vrai que le ton n'est pas vraiment à la rigolade, mais les gags, mieux vaut en mettre dans une bd, non ? Et encore… !





TOUTES LES RUBRIQUES DEFILENT CI-DESSOUS



Et puis, un contrat, c'est tout de même du sérieux. Maintenant, si vous avez des idées pour alléger le contenu et mettre tout cela en bd, je suis votre homme !

Je ne pense pas que l’écriture de scénario est un exercice littéraire. C’est un métier à part entière. Un chantier de construction assez particulier qui sous entend l'emploi d' outils.

Raconter une histoire, ce n’est pas de la littérature, ni du théâtre. Le théâtre parle, le cinéma et la bd montrent.



Il s’agit d’un art visuel qui exige de la rigueur, de la technique et ça se travaille au long des années.





Si un auteur de scénario ne passe pas une partie de la journée devant sa machine, il n’est pas écrivain



Et croyez-moi, ça en fait des heures passées dans la pénombre, face à la feuille, à la machine ou devant un clavier sans parler des carnets qui se remplissent d’anecdotes dans le courant de notre vie quotidienne.



Il n’est pas nécessaire de construire son histoire en trois actes ou de respecter les trames des manuels.



Nous ne sommes pas ouvriers de chantier obligés de respecter les clauses techniques d’un cahier de charges, mais nous avons néanmoins besoin d'outils.



Il n’existe pas de diplôme même si des centres prétendent former des auteurs ou encore la FEMIS



Bien sûr que j’ai le statut d’auteur, je suis publié à compte d’éditeur sous un autre nom, je prête ma plume mais je ne roule pas en Jaguar type E 4l2. Je ne bénéficie pas des Assedic en période de chômage comme les intermittents du spectacle. Je suis payé à l’écriture du script puis au moment de la diffusion.



Vous comprendrez d’autant mieux les raisons qui me poussent à travailler, à ne pas perdre mon temps.



Le scénariste est souvent un homme souple, modeste, conscient que son travail va sûrement devoir subir des modifications, s’adapter.



Il traversera des périodes de doutes et connaîtra l’angoisse. Imaginez dans un travail en collaboration, le dessinateur qui ne donne pas de nouvelles, qui ne répond pas aux messages. En principe, s’il a un autre job, c’est différent, on lève le pied.



Il suffit de s’exprimer, de tomber d’accord et ça fonctionne. Ne vous imaginez pas que j’ai passé ma vie rivé à ma chaise.



J’ai pratiqué pas mal de sports, j’ai failli y laisser ma vie à plusieurs reprises, à moto, à cheval, en sautant.



Si je parle d’aventures, je sais de quoi il en retourne.



Je n’ai jamais été un rond de cuir, mais quand il s’agit d’écrire, on se pose et on travaille.



Dans la bd, j’en attends autant de l’autre qui, en général, aura sûrement autant de travail à dessiner ses planches que j’en ai mis à écrire



Or, la vie est courte et le temps perdu ne se rattrape pas.



QUI suis-je ? Un auteur publié à compte d'éditeur sous un autre nom, qui écrit des articles, des news, des romans, qui prête aussi sa plume, donc en préservant l’anonymat, dans la confidentialité, et enfin qui n'est pas avide de conseils ou d'échanges.



J'ai donc créé cette page pour informer ceux et celles qui cherchent un scénario afin d'éviter de longs e-mails stériles. Vous verrez comment je présente un scénario, il m'arrive aussi de faire des croquis, ça aide dans les storyboard.



Je me charge du découpage technique (ou séquentiel, détails techniques, plans de caméra, plans de visées, angles, mouvements, etc...) A chacun sa façon, mais je préfère une mise en page complète avec séquencier, casting, rapport de scènes - cases ou vignettes en bd - décors INT/EXT et statistiques; lieu, temps, etc.



Ceci dit, sans une bonne histoire, vous ne ferez jamais un bon film ni une bonne BD. Tout part de là.

C'est donc le plus important, et cela va bien au-delà des formes dont nous venons de parler.



J'ai appris l'humilité, le reste c'est beaucoup de travail, rivé à sa chaise.

L'imagination nécessite cette humilité, l'amour de ce que l'on fait, mais aussi des autres, et surtout un grand courage. Rien de futile et de superficiel là-dedans.

Pour la bd, si vous ne vous sentez pas d'attaque, laissez tomber, continuez à travailler votre dessin, il n'y a pas de honte à cela.



La critique constructive renforce le métier. Il suffit d'envoyer promener l'égo le plus loin possible

Ceci dit, on ne parlera pas ici en termes d'"amateur" ou de "pro". Ca ne veut rien dire.

L'âgisme ou le jeunisme non plus.



C'est aussi infantile que ridicule.

Léonard de Vinci était un fabuleux autodidacte ! Qui dit mieux ?

Maintenant, un peu de technique, mais en vol stationnaire.

Je ne donne pas un cours. J'informe. Vous y avez droit.



1 Si on parvient à emballer le public dès le début, C'est gagné !



2 Quel genre ? Futuriste ? Médiéval ? Fantasy ? Comédie ? Biographie ? Aventures ? Polar ? Western ? Science-Fiction ?



3 Quel sera l'enjeu dramatique ?



4 L'enjeu concret ?



5 Les personnages ? Le principal ? les secondaires ?



6 L'intrigue ? Les obstacles ? Le Time lock ? Les dialogues ?



Et enfin la climax, car il faudra résoudre.

C'est le travail d'un scénariste.



" Y'a plus qu'à !"








SCENARIO

SCENARIO
Un petit exemple

PREPARER LE DOSSIER AVEC UN DESSINATEUR (ou avec un scénariste)


PREPARER LE DOSSIER AVEC UN DESSINATEUR – FORMER UN BINOME

Faire de la bande dessinée, c’est s’ENGAGER à respecter les ACCORDS pris à la signature du contrat : honorer les délais de rendu, livrer les planches chaque mois, assurer le niveau de qualité indispensable tant au niveau graphique qu’au niveau de l’écrit, du découpage, des dialogues et de l’évolution de l’histoire.
Préparer un dossier, c’est prendre conscience que s’il est accepté, il vous engage à continuer et à travailler encore plus dur. Toujours partants ?


Si des problèmes se posent pendant la phase de collaboration avec le dessinateur ou avec le scénariste, ils se poseront certainement une fois le projet signé, et c’est à éviter.

La raison d’être de ce web log consiste justement à éviter ce type de problèmes, notamment au sujet de la communication par Internet.
Un message demande quelques minutes à peine. Si vous n’avez pas le temps de tapoter quelques mots à votre frère d’arme, Stop The Machine, ne vous lancez pas !

QUE CONTIENT LE DOSSIER FINAL ?

QUE CONTIENT LE DOSSIER FINAL ?

Un pitch + Synopsis court + Résumé de l’action avec les moments forts ou les meilleurs gags.
+Présentation des personnages en action avec une petite explication + Croquis de personnages, crayonnés et encrés, en situation + 3 planches complètes en noir et blanc dont une en couleur, au choix, mais ce n’est pas indispensable. Beaucoup d’éditeur ont leur coloristes.


Vérifier la présentation, la chronologie dans les documents du dossier comprenant les coordonnées exactes, e-mails, des auteurs respectifs.

(Une rumeur dit que 1 projet sur 10 est publié et que ce ratio est susceptible d’être revu à la baisse en raison d’une saturation du marché et d’évolutions éditoriales.)

PRESENTER LE PROJET


PRESENTER LE PROJET
Il faut être prêt à embrayer en cas de signature.

L’attention de l’éditeur se porte sur le scénario, le dessin, et le résultat des deux que sont les 2 ou 3 premières planches encrées et abouties pour donner une idée représentative du résultat final.
Ne bâclez pas.

Travaillez en vous donnant le temps de parfaire votre travail. Fignolez. Pas de stress inutile.
Vous aurez besoin de patience par la suite.

AIDE A L’ECRITURE



Il est possible que votre scénario ait des lacunes, que quelque chose ne fonctionne pas dans la structure. Vous avez peut-être trop de personnages, ou trop d’intrigues, un manque de dynamique, d’homogénéité, vos scènes sont peut-être mal construites ? Tout cela peut s’arranger. C’est l’art de la REECRITURE.
Pensez à la musique !
Les anciens compositeurs de musique tels que Mozart ou Beethoven composaient leur symphonie d’après …un plan. Ecoutez leur musique, les silences expriment quelque chose. Rien n’est laissé au hasard. Chaque note exprime quelque chose. Pensez au plan. Je ne me formalise pas au sujet des 3 actes. Schönberg produisit une théorie révolutionnaire consistant à composer sur les douze notes à l’inverse de la composition tonale.
Le talent est une aptitude remarquable qui ne s’apprend pas sur les bancs d’écoles.
L’instruction lacunaire d’Hector Berlioz, assez piètre exécutant, ne l’empêcha pas de devenir un remarquable compositeur !
Il est dommage que les plus grands créateurs n’aient laissé aucun témoignage écrit de leurs expériences psychiques, mais je vous garantis que l’imagination créatrice engendre la réalité, c'est aussi une grande loi naturelle.



Hè, t'es un pro ?


Quand on me demande ce qu’est une bonne histoire, je cite Jean Van Hamme : « Le premier devoir d'un scénariste, c'est de ne pas emmerder son lecteur ». Tout est dit.


Beaucoup parlent en termes de « pro » comme si il s’agissait d’être publié pour être un pro. J’ai été publié et ne me suis jamais considéré comme un « pro » ni une vedette. Le travail est toujous à remettre sur le métier comme on dit. Rien n’est jamais acquis. Un peu d’humilité n’a jamais fait de mal à personne. Je suis un auteur publié qui prête aussi sa plume, donc en préservant l’anonymat, dans la confidentialité. J’ai rédigé pour des sites Internet, web log, mémoires, bios, etc… Jamais je ne me considérerai comme un « pro. Je fais un job et j’essaye de le faire le mieux possible, sans jamais regarder ma montre ni mon compte en banque. (Vaut mieux pas)








EXAMEN ET CORRECTION DE VOTRE PROJET

Des idées, tout le monde en a.
Tout l'art consiste à les développer et les assembler pour construire votre travail. Je peux vous y aider à la condition que vous acceptiez de TRAVAILLER.
Tout est là.
Le travail est la clé de la réussite.

Un élève surdoué perdra son temps sur les bancs ou dans des centres de formation. Il avancera plus vite que les autres, mais les formateurs s'occuperont surtout du groupe et l'élément se découragera.
Si vous êtes cette personne, vous n'y avez pas votre place.
Personne ne s'occupe d'un surdoué.
Il travaille dans l'incompréhension et son travail en souffre.
Si par malheur, il fait de l'ombre, on l'écarte.
Pensez-y !
Je peux arranger ça en adaptant un prix très modique. Je sais que les temps sont durs, mais dites-vous que je dois aussi manger.

La solidarité existe ici et elle prime sur l'argent.

COMMENT RESOUDRE LES PROBLEMES DU SCENARIO


La plupart des manuels se basent sur une construction en 3 actes.
Okay.
Mais si votre projet n’est pas bâti de la sorte, il n’y manque peut-être que ce « petit quelque chose » qui ne demande pas forcément de tout recommencer.


Je ne suis donc pas un acharné de la construction en 3 actes. Il faut localiser « la panne » avant de réparer.
Ou est le problème ?
Dans le rythme ? Le temps ? Les personnages ? Dans les dialogues ? Trop de bavardages ? Pas assez ? Est-ce que votre personnage principal est bien le héros de l’histoire, celui qui fait avancer l’action ?
Y-a-t-il des longueurs ? A-t-on envie de tourner la page ?
Ici, pas de duperie.

Vous connaissez l’histoire du réparateur de lave linge qui prétend que la machine est fichue rien que pour en fourguer une neuve, alors qu’il ne manque peut-être qu’un fusible.
Soyons clair. Nous vivons dans un monde d’argent, et nous devons commercialiser notre travail, mais il est possible de le faire en respectant les règles d’éthique.
Qui fera confiance à ce dépanneur escroc lorsqu’il sera démasqué ? Personne.
Il serait trop long de développer la méthode de rattrapage ici, mais elle existe.

Pages


STATISTIQUES - Exemple

Statistiques générales
Nombre de mots: 2633
Nombre de paragraphes: 319
(Statistiques sur les Éléments

Nombre Pourcentage - Général 9 4%Titre de scène 88 11%Action 87 60%Personnage 36 1%Parenthèse 17 3%Dialogue 80 18%Transition 2 0%Shot 0 0%)

Statistiques sur les personnages
XX parle 2 fois (5%) pour un total de 60 mots (12%).

Ce personnage dialogue essentiellement avec x VOIX OFF
Ce personnage apparaît dans les scènes suivantes:
PLAN D’ENSEMBLE (page#9) (1 répliques)CAMERA SUBJECTIVE XZ - LUNETTES DE VISEE DE FUSIL SNIPER (page#10) (1 répliques)
XX parle 2 fois (5%) pour un total de 26 mots (5%).Ce personnage dialogue essentiellement avec XC

Ce personnage apparaît dans les scènes suivantes:
PLAN RAPPROCHE (page#4) (1 répliques)MOUVEMENT PANORAMIQUE HORIZONTAL (page#5) (1 répliques)
XX parle 1 fois (2%) pour un total de 10 mots (2%).Ce personnage dialogue essentiellement avec XX VOIX OFF
Ce personnage apparaît dans les scènes suivantes:
LA JAGUAR VUE EN RETRECISSEMENT (page#10) (1 répliques)
XX VOIX OFF parle 1 fois (2%) pour un total de 1 mots (0%).Ce personnage dialogue essentiellement avec
Ce personnage apparaît dans les scènes suivantes:
CAMERA SUBJECTIVE CHAUFFEUR - LUNETTES DE VISEE DE FUSIL SNIPER (page#10) (1 répliques)
CHAUFFEUR parle 2 fois (5%) pour un total de 54 mots (11%).Ce personnage dialogue essentiellement avec XV Ce personnage apparaît dans les scènes suivantes:
3/4 DOS - x (page#10) (1 répliques)3/4 DOS - XX (page#11) (1 répliques)

REGLE D'OR

On voit dans le schéma les lignes de force pour augmenter la dynamique de l'image.
L'intersection des lignes forme 4 points forts où je décris l'élément principal de l'image, ( 2 max) et où se portera automatiquement le regard. En gros, il s'agit de l'entraîner sur le sujet principal.

REGLE D'OR

REGLE D'OR
Le règle d'or m'aide à construire

JE PEUX VOUS AIDER !



AIDE REDACTIONNELLE
Le fait d’avoir de bonnes idées n’est pas suffisant pour rédiger.
En tant qu’auteur, je suis habitué à jongler mentalement avec des milliers de pages sans en oublier le fil rouge. Ca ne s’improvise pas, c’est un métier.
Je suis à la fois auteur publié à plusieurs reprises / écrivain de l’ombre et scénariste.
Vous avez rédigé un mémoire ou une Thèse et tout ne vous semble pas en place ?
Je peux vous aider.
Vous avez rédigé un projet de livre mais vous êtes en panne : je connais bien cette mécanique.
Vous avez besoin d’une lettre de motivation en béton pour vous mettre en valeur ?
Posez-moi toutes les questions que vous voulez et je vous répondrai sous le secret de la confidence.
Tout est possible.
Vous souhaitez rédiger vos souvenirs de vie ?
Une biographie ? Vos exposés pour des conférences ?
Corriger un mémoire, une thèse ? Un discours ?
C'est un art qui nécessite une certaine technique. Je peux vous aider en parfaite confidentialité.
C'est possible en peu de temps et pour un prix qui défie toute concurrence.
Pas d’intermédiaire, ni d’abonnement à souscrire.
Chaque service étant particulier, il est examiné confidentiellement au cas par cas et fait l’objet d’un devis gratuit.
Contactez-moi sans crainte si vous le souhaitez sans engagement.
Je vous fais parvenir un exemple en guise de test de façon à vous permettre de juger par vous-même la qualité de mon travail.
Je corrige vos textes, aide à les récrire éventuellement en respectant votre personnalité,
Je vous donne également des conseils pros de mise en page pour vos scénarios, pièces de théâtre, etc...
Je donne aussi des conseils / aide à l'écriture de lettres et manuscrits aux particuliers, sur Internet
Aide à la rédaction de discours – ça ne s’improvise pas - biographie,
relecture, mise en page pro, correction et réécriture.
Suivi lecture-correction jusqu’à l’impression : forfait sur devis
Réécriture : sur devis
Aide rédactionnelle
Correspondance simple
CV et lettre de motivation
Lecture-diagnostic
lecture de 60 feuillets
90 minutes d’entretien de restitution
100 € (1 € par feuillet supplémentaire)

Un peu de jargon

Cadres et cadrages : description du décor et des personnages
* CHAMPS
- le champ : portion de l’espace que l’on veut représenter par une image et qui est contenue à l’intérieur du cadre.
- le cadrage : choix de cette portion d’espace ; disposition des décors et des personnages dans les cases.
- champ et contre champ : succession de deux plans filmés en sens opposés. Par exemple un personnage arrivant de face sera ensuite vu s’éloignant de dos.
- le hors - champ : action dans un espace hors de l’image présentée, repérable par le son ou par un indice visuel. Exemples : voix d’un personnage qui participe à l’action mais qui n’est pas représenté dans la vignette (on parle de “ voix off ”) ; regard d’un personnage vers un élément hors du cadre.
- la profondeur de champ : quand le dessin d’une vignette est en perspective (illusion de vision directe, objets présentés tels qu’ils paraissent vus de loin et dans une position donnée), on dit que la vignette présente une profondeur de champ ; on appelle :
- premier plan celui qui contient les éléments qui paraissent proches
- plan intermédiaire celui qui est compris entre les deux autres
- arrière-plan celui qui contient les éléments qui paraissent éloignés

PLANS
les plans : (terme venant du cinéma = série d'images enregistrées en une seule fois, par une prise de vue ininterrompue) ; en B.D., il s’agit d’une seule image : façons de représenter le sujet, vu à des distance diverses permettant de voir une plus ou moins grande partie du sujet, et produisant des effets variés.

le plan panoramique : vue d’ensemble, de très loin ; prédominance du décor ; détails et personnages très réduits.

le plan général : vue d’ensemble, mais de moins loin ; décor important, mais détails plus visibles et personnages moins petits.

le plan moyen (“ en pied ”) : cadre les personnages en entier ; il précise l’action.

le plan américain : décor secondaire ; prédominance des personnages, coupés à mi-cuisse ; il concentre l’attention sur les gestes.

le plan rapproché : personnages vus de près ; coupés à la ceinture ; il met l’accent sur l'expression psychologique.

le gros plan : le décor disparaît ; il cadre en général le visage et fait ressortir les jeux de physionomie.

le très gros plan : il coupe une partie du visage ou de l’objet cadré et grossissent l’expression en attirant l’attention sur un détail.

ANGLES DE VUE

les angles de vue : différents points de vue sous lesquels se présente chaque scène d'une bande dessinée ; ils représentent la position de la “ caméra ” ou de l’œil du lecteur ; ils contribuent à la lisibilité, à l’ambiance et à l’interprétation d’une scène.

la plongée : (aussi appelé angle plat) ? ? ? vue de dessus ; elle situe les personnages dans l’espace, les uns par rapport aux autres et par rapport à leur environnement. Elle permet également de dramatiser une scène en donnant un sentiment d’écrasement, d’infériorité, voire de menace sur le sujet représenté.

la contre plongée : vue de dessous ; elle magnifie le sujet, lui donne un aspect de supériorité et de domination.


Mouvements
- tirets de mouvements : petits traits de forme variable qui soulignent le mouvement d’un élément de l’image.
- travelling latéral : les personnages semblent traverser l’image d’un côté à l’autre, créant ainsi l’illusion du mouvement en obligeant l’œil à les suivre.


Procédés d’enchaînement
Scène : suite d’images se présentant dans le même décor.

Séquence : suite d'images ou de scènes formant un ensemble, même si elles ne se présentent pas dans le même décor.

Lien entre les vignettes : élément assurant un enchaînement spécifique entre deux vignettes.

Zoom : succession de plans qui rapprochent progressivement le sujet.

Ellipse : temps qui passe entre deux cases ou deux scènes. L'ellipse permet de sauter des événements sans importance afin de ne pas casser le rythme de l'action. (ou au contraire de ne pas montrer un événement important pour accentuer un suspense, une sorte de frustration voulue)

L’espace intercase ( ? ? ?) : succession de vignettes décomposant une même action ; procédé humoristique.

Flash-back : “ retour en arrière ”. On l'utilise en général pour figurer ou représenter le souvenir d'un personnage, ou pour raconter une action s'étant déroulée avant la scène que nous sommes en train de lire.

http://gil.formosa.free.fr/Formosa-TheorieBD-Cadrages.html#cadrage

Aucun commentaire: